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Tarot et Divination
9 juillet 2019

Quel est mon rapport à l'intuition, le subtile, l'invisible, le sensible ?

Depuis de nombreuses années, j’ai développé la croyance que tout est partout et en tout. Je m’explique ; il me semble que toutes les réponses, les clés, les solutions se trouvent déjà là, à portée de main et qu’il suffit de tendre le bras pour les cueillir, un peu comme l’on cueille un fruit mûr. Cependant, pour pouvoir le faire, il est nécessaire d’être dans un état de réceptivité maximal, de connexion avec soi-même et son environnement pour capter ces éléments subtils qui sont comme en suspension autour de nous. Loin d’être dans cet état en permanence, je le cultive en ralentissant le rythme global de ma vie, en me mettant en état de dépouillement (matériel, relationnel, environnemental) afin d’y voir plus clair. Vous me suivez ? Non ? Normal, je parle ici de sensations, de ressentis…. Rien de tangible, rien de rationnel… C’est en fait ce que j’ai découvert par hasard lors de ce fameux voyage en 2007 ; cet état de connexion intense qui a fait en sorte que signes et synchronicités se sont bousculés jusqu’à me mettre sur ma voie ; la voie du tarot.

J’établis un dialogue avec les objets qui m’entourent, je décrypte les signes, je me fonds dans l’essence même de la nature. Au fil des années, je constate que j’arrive parfois à pénétrer dans l’âme d’une plante, un rocher, le vent. J’ai alors l’impression de communier avec l’âme du Monde, comme le disait Paulo Coehlo.

Je suis une fille de nature. J’ai besoin de peu. Je vis en ce moment dans 12 mètres carré avec très peu de choses. Lors de mon départ du Québec après 18 ans, je n’ai emporté avec moi qu’une dizaine de cartons. J’ai vécu un an avec le contenu d’une seule valise, sans chez moi mais ayant l’abondance la plus totale en allant à droite et à gauche, chez les uns et les autres. J’avais un besoin viscéral de dépouillement, de vide, d’extrême simplicité, d’allègement. C’est pour cette raison que j’allais en voyage juste avec mon sac à dos et rien d’autre (car bien sûr, j’ai allègrement renouvelé mon expérience de l’été 2007, pendant plusieurs années !). Dans ce rien, ce peu, je me sens bien, en cohérence avec moi. L’allègement et le désencombrement matériel agit bien évidemment directement sur mon état intérieur ; ce travail de vide à l’extérieur de moi crée un espace illimité à l’intérieur de moi, me permet de respirer plus amplement, de voir plus grand, de créer plus vaste. Ces espaces intérieurs sont une rencontre perpétuelle avec moi-même, une connexion profonde avec qui je suis et par conséquent avec ce qui est à l’extérieur de moi. Je cultive donc au quotidien ce peu et je veille toujours à l’encombrement. Je n’ai pas peur du vide, du peu ou du manque. Au contraire, ce sont à chaque fois de formidables retrouvailles avec moi-même.

 

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